Je passais mon temps à tirer ma peau devant le miroir.
Sous les yeux.
Autour de la bouche.
Le fameux geste qu’on fait toutes, juste pour voir… ce que ça donnerait si on passait (nous aussi) par la case injection.
Mes amies parlaient de plus en plus souvent d’injections, de retouches légères, de petites piqûres "juste là où il faut".
Et à force de les écouter, je me suis dit :
Peut-être que moi aussi, il est temps.
Pas pour tout changer.
Pas pour “rajeunir de dix ans”.
Juste pour me retrouver.
Pour redonner un peu de tenue à ce visage que je reconnaissais de moins en moins dans le miroir.
Mais voilà : je n’étais pas prête.
Pas prête pour les aiguilles.
Pas prête pour les rendez-vous à répétition.
Pas prête pour les effets visibles, ou pire… irréversibles.
Et surtout, je n’étais pas prête à me dire qu’il fallait forcément passer par là pour me sentir bien.
Parce que quelque part, accepter ces retouches… c’était aussi admettre que mon visage, tel qu’il était, ne suffisait plus.
Alors, avant de franchir ce cap, j’ai décidé d’essayer une dernière crème.
Pas en espérant un miracle.
Juste… un petit mieux.